moquable

moquable: moquable [mɔkabl] adj.

ÉTYM. 1544, Tahureau, in Godefroy; de moquer.

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♦ Littér. Dont on peut se moquer (choses, personnes); qu'on peut moquer (personnes).

1 Pour un homme de sang-froid, tout cela est un peu moquable : les Bonaparte vivaient de théâtre, de romans et de vers; la vie de Napoléon lui-même est-elle autre chose qu'un poème ?

Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, t. IV, III, 11.

2 La duchesse de Bourgogne, venue de Savoie, et bien que si Française à tant d'égards, ne pouvait s'y faire, et elle disait quelquefois à M^me de Maintenon : « Ma tante, on se moque de tout ici. »

Il y avait tant de choses moquables, en effet ! Les anecdotes de M^me de Caylus sont de petites scènes qui, à peine marquées, laissent parfois une impression de comique ineffaçable.

Sainte-Beuve, Causeries du lundi, t. III, p. 66.

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moquable — (mo ka bl ) adj. Digne de moquerie, dont on doit se moquer. • [Beaumarchais] amusant et infatigable plaideur ; doué du talent de rendre l arbitraire non seulement odieux mais moquable, et de mettre le ridicule du parti des gens de bien,… … Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré
moquer — [ mɔke ] v. tr. <conjug. : 1> • 1180; o. i., p. ê. onomat I ♦ Littér. Tourner en ridicule, traiter comme un objet de dérision ou de plaisanterie (surtout p. p.).⇒ railler, ridiculiser. « Il se vit bafoué, Berné, sifflé, moqué, joué » (La… … Encyclopédie Universelle
régenter — [ reʒɑ̃te ] v. tr. <conjug. : 1> • 1418 « gouverner »; v. intr. XIVe; de régent→ régir 1 ♦ Vx Diriger (une classe). Fig. Diriger, enseigner. « La grammaire, qui sait régenter jusqu aux rois » (Molière). 2 ♦ Mod. Diriger avec une autorité… … Encyclopédie Universelle

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